Les gouvernements successifs ont depuis plusieurs années affaibli l’enseignement artistique (et sportif) dans les programmes scolaires. Baisse du nombre d’heures de formation dans le primaire, de la qualité du recrutement dans le secondaire, destruction des options facultatives dans le bac Blanquer… le travail de sape est systématique.
Sous prétexte de réduire les effectifs des classes post-COVID, les enseignements artistiques, sportifs et civiques seraient délégués aux collectivités et confiés aux personnels des mairies ou à des bénévoles. Le coût de ces séances n’étant compensé que partiellement par l’Etat, des inégalités flagrantes selon les finances et la volonté des communes vont apparaitre. Quant à la neutralité… vous vous voyez confier le programme d’éducation civique de votre enfant à la ville de Béziers ou maintenant de Perpignan ?
Une vraie politique d’éducation culturelle serait de généraliser les résidences d’artistes, d’opérer une une prise en charge de ces enseignements par l’Éducation nationale, et de former les professeurs des écoles dès leur recrutement. Tout le reste est littérature…